L’arc de crises de la bande saharo-sahélienne

crises saharo-sahélienne

Mis en évidence par la remarquable intervention militaire française au Mali, la crise couvait dans cette région depuis de nombreuses années.

Groupes djihadistes, comme Aqmi, Al Qaïda au Maghreb Islamique, groupes ethniques, influences extérieures, de la Mauritanie au Soudan, se déroulent l’arc de crise de la bande saharo-sahélienne.

A nouveau plus de 5.000 km de ligne de front, sans qu’il y ait d’ailleurs de front réel. La zone de crise du Sahel est régit par la convergence de différences ethniques, religieuses, d’intérêts économiques, et de trafics de type mafieux.

Au nord-est de cette zone, la Lybie dont les stocks d’armes contrôlés par des groupes disparates, alimente le conflit.

Au nord-ouest, l’Algérie qui n’est pas impliquée dans la déstabilisation, mais joue un rôle important par la longueur de ses frontières et l’activité de ses services de renseignement.

Autant de plaques tectoniques, géographiques, politiques et économiques qui se rencontrent, s’affrontent, et créent les difficultés que nous connaissons.

Les plaques tectoniques géopolitiques s’appellent ici, mouvements radicaux islamiques, politique africaine de la France, mouvements Touareg.