L’arc de crises du Moyen-Orient

N’oublions pas que cette expression d’arc de crise est issue de la situation au Moyen-Orient…
L’arc dans cette partie du monde part du Pakistan (en considérant la rivalité Inde-Pakistan sur le Cachemire en dehors de cette zone) et se déploie par l’Afghanistan l’Iran, l’Irak et la Syrie, jusqu’au Liban…
Dans cet arc se trouvent également inscrits le Yémen et l’Arabie Saoudite.
Se rallient à cet arc de crise, également Israël et l’Egypte, l’un dans ses combats contre la puissance chiite, iranienne et celle du Hezbollah, et de la Syrie, l’autre contre les exactions des groupes islamistes en particulier dans le Sinaï… Et un peu plus au nord, la Turquie en proie à ses problèmes kurdes.
Nous avons là à nouveau un arc de crise de plusieurs milliers de kilomètres de l’Océan indien, à la Méditerranée… de Karachi à Beyrouth…
Avons-nous aussi le long de cet arc un seul et même état impliqué… ? Géographiquement non, mais idéologiquement et politiquement oui, le pouvoir en place à Téhéran. L’Iran n’a pas de frontière avec tous ces états, mais par contre utilise son poids religieux, sa position dominante dans l’islam chiite, pour agir politiquement à son avantage, dans tous les pays où se situent des minorités chiites…. !
Les plaques tectoniques géopolitiques s’appellent ici, expansion du chiisme iranien, choc du printemps arabe, mouvements radicaux islamiques, interventionnisme russe.