L’arc de crises de la frontière russe

Il y a seulement 10 ans, la Russie pénétrait en territoire géorgien, certes après un déclenchement d’actions militaires de l’armée géorgienne, mais l’Ossétie du sud et l’Abkhazie demeurent toujours occupées.
Nous avons vécu il y juste quelques années le renversement d’un président pro-russe, en Ukraine, et la réaction russe, par l’annexion de la presqu’île de Crimée. Plus au nord, les séparatistes, pourtant ukrainiens du Donbass, mènent toujours le combat, avec un appui permanent du voisin russe.
Si nous nous écartons un peu plus vers l’ouest et considérons la situation en Moldavie, nous trouvons la Transnitrie où sont positionnées des troupes… russes… mais le gouvernement moldave envoie des soldats pour des exercices en Ukraine avec les soldats de pays membres de l’Otan….
Cette fois-ci beaucoup plus au nord nous trouvons à la fois l’enclave de Kaliningrad, territoire russe, recevant de nouveaux missiles, et les Républiques baltes très inquiètes de l’activisme de l’armée de l’air russe. L’Otan a d’ailleurs renforcé la défense aérienne des 3 Républiques en y envoyant à tour de rôle des forces aériennes de différents pays de l’Otan.
Là aussi nous trouvons un long arc de crises, avec de nombreux pays impliqués, de la Géorgie à la Lituanie, et à nouveau un acteur principal, la Russie….
Les plaques tectoniques géopolitiques s’appellent ici, nationalisme russe, aspiration des peuples à une vie démocratique, et Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.