Les otages français en Iran sortent enfin, de prison
Trois ans et demi après leur arrestation, les enseignants français Cécile Kohler, et Jacques Paris, sont désormais dans les locaux de l’ambassade de France à Téhéran. Ils ne sont pas encore autorisés à quitter le territoire de la République islamique d’Iran, mais cette étape finale vers la liberté semble désormais accessible.
- Le pouvoir politique iranien pratique cette odieuse politique de prise d’otages, à l’image des mouvements terroristes du Proche-Orient, ou des rebelles narcotrafiquants, d’Amérique du sud. Nous nous souvenons de l’appellation d »État voyou, utilisée par le président Bush….Mais à ce jour aucune condamnation judiciaire internationale n’a été prononcée à l’encontre des dirigeants iraniens ou des Gardiens de la Révolution.
- Un événement récent en février 2025 a donné une nouvelle dimension à la situation de nos compatriotes. Une citoyenne iranienne, Mahdieh Esfandiari, était arrêtée à Lyon au motif d’apologie du terrorisme. Ne soyons pas naïfs, dès lors des négociations « équilibrées » pouvaient s’engager avec les autorités iraniennes. Le jour même de l’arrivée de nos deux compatriotes à notre ambassade de Téhéran, elle rentrait à l’ambassade d’Iran à Paris. Son jugement doit intervenir mi-janvier 2026. Le dénouement ultime est donc proche.
- Cette épouvantable stratégie de la République islamique d’Iran a été employée contre des citoyens allemands, belges, suédois, américains….et leurs gouvernements. Cette odieuse stratégie de marchandage autour d’otages est possible quand l’Etat de droit n’existe plus, quand le judiciaire est totalement aux ordres d’une idéologie politique.
Les pays occidentaux doivent introduire à l’égard des dirigeants iraniens et des Gardiens de la Révolution, exécuteurs des basses œuvres, les condamnations qui s’imposent. Leur inscription comme mouvement terroriste se fait trop attendre.
Intervention du 5 novembre 2025 sur France Info.


