Des explosions ont été entendues ce 19 avril, en Iran près d'Ispahan. D'autres auraient eu lieu près de Tabriz. Des frappes ont eu lieu en Syrie. Faut-il parler de riposte, après les 350 missiles et drones envoyés par l'Iran vers le territoire israélien ?
Depuis le 1er avril et l'élimination, par une frappe à Damas, de 7 officiers des Gardiens de la Révolution, Téhéran avait promis d'envoyer "une gifle" à Israël, selon la formule du Guide suprême de la révolution Ali Khamenei. Le général Zahedi qui y a été tué, dirigeait les opérations de Téhéran pour la Syrie, le Liban, et...la Palestine...!
Le gouvernement israélien est placé devant un dilemme. Ne pas répondre à la puissance salve iranienne de missiles, apporterait beaucoup de sympathies, mais donnerait à l'Iran une aura, difficilement acceptable. Il conviendrait donc de répliquer, mais dans un certain cadre. De telles options de réplique existent.
3 membres de la FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban) et un interprète ont été atteints par des tirs. Israël se défend d'être derrière ce nouvel incident sérieux. Allons-nous assister à une escalade entre Israël, le Liban et le Hezbollah ?
Le pouvoir religieux iranien a été mobilisé autour du scrutin législatif du 1er mars. L'enjeu n'était pas le résultat. Dans un système autocratique, les candidatures, et donc les résultats sont contrôlés par le pouvoir.
Depuis le 7 octobre: des combats entre le Hezbollah et l'armée israélienne se déroulent tous les jours. Cette situation risque-t-elle de dégénérer? Le Hezbollah pourrait augmenter ses frappes, surtout si Tsahal développait des opérations d'ampleur à l'extrême sud de Gaza.
La première trêve en novembre a montré le chemin. La Libération des 132 otages restant aux mains du Hamas, ne pourra se faire sans une autre suspension, voire un arrêt des combats. De Washington à Doha en passant par Le Caire et Tel-Aviv, les négociateurs s'activent.
3 formes de stratégies sont à l'œuvre au cœur de l'Afrique Francophone. Si l'action des milices Wagner et de la diplomatie russe est connue c'est beaucoup moins le cas de la silencieuse pénétration iranienne. Enfin sommes-nous conscients des actions politiques menées au Sénégal ?
Dans quelques jours la guerre entre la Russie et l'Ukraine entrera dans sa 3ème année. Les succès ukrainiens de 2022 nous laissaient entrevoir de nouveaux succès de l'armée ukrainienne en 2023, qui ne se sont pas matérialisés.
La guerre en Ukraine et les combats au Proche-Orient poussent la Russie et l'Iran à s'entraider encore davantage. Quel est le sens profond de ce rapprochement. Leur convergence s'appuie sur un ennemi commun, les États-Unis, ou plus généralement, les démocraties et leur esprit de liberté.
