Les combats du Moyen-Orient, risque d’une 3ème guerre mondiale ?

La Russie et la Chine ont fondamentalement des intérêts différents. Moscou est satisfait d’une diversion vis-à-vis de la guerre en Ukraine. Pékin ne veut pas que cette situation accélère le ralentissement du commerce mondial. Son propre ralentissement économique n’a pas besoin de cela, au contraire. Par contre ces deux capitales ne peuvent que se réjouir des effets de déstabilisation, créés par ce conflit, dans les pays occidentaux.

  • Les négociations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, à l’occasion de la venue du ministre chinois des Affaires étrangères à Washington. L’Ukraine et le Moyen-Orient « sujets internationaux d’intérêt commun » seront abordés ainsi que les relations bilatérales. Les États-Unis sont, et de loin, le premier partenaire commercial de Pékin, ne l’oublions pas
  • Les risques de voir ces conflits s’élargir, sont à ce jour, très minimes. Les décisions militaires sur les deux zones de conflit sont très millimétrées. Les livraisons de nouveaux matériels à l’Ukraine se font très prudemment. L’Iran et ses alliés au Moyen-Orient, satisfaits de leurs importants gains POLITIQUES, n’ont pas le dessein d’élargir le conflit. Les niveau des opérations terrestres israéliennes à Gaza seront dosés, en conséquence, afin d’éviter les risques d’escalade. Washington est on ne peut plus ferme sur ce sujet.

Sauf, accident ou dérapage toujours possible, ce conflit devrait rester de basse intensité. Il n’oppose pour le moment l’armée d’un seul pays à des groupes armés très structurés, mais qui ne possèdent ni les dimensions ni l’armement de l’armée israélienne. Les gains politiques acquis suffisent à Téhéran, qui ne voudrait pas les compromettre par une extension militaire majeure.

Intervention du 25 octobre 2023 sur Radio Judaïca.