Nombreuses ont été les voix pour critiquer ou souligner l’absence de l’Europe dans le processus de résolution de la guerre en Ukraine. L’Europe a été très active dans la guerre, elle l’est aussi dans le processus de paix. La Grande-Bretagne a pu jouer un rôle central dans cette coordination.
La destruction de tout ou partie du potentiel nucléaire militaire iranien a été la ligne de conduite des deux pays depuis une vingtaine d’années. La découverte des installations de Natanz et Fordo au début des années 2000 a enclenché ce processus de collaboration militaire et de renseignement. Paradoxalement, l’attaque du 7 octobre, lancée par Téhéran, a permis de réduire d’abord le Hamas, le Hezbollah et les Houthis, avant de réduire la défense anti-aérienne iranienne. La route aérienne vers Fordo et Natanz était alors ouverte.
La proposition américaine consistait en un cessez-le-feu de 60 jours, accompagné d’une libération partielle d’otages et d’une restitution des corps d’otages décédés. En échange, Israël libérait plus de 1000 prisonniers palestiniens. Le Hamas n’a finalement pas accepté.
Le bombardement de Kiev par plus de 300 drones et missiles russes dans la nuit du 25 au 26 mai crée une situation nouvelle. La Russie a décidé cette frappe massive sur une cible civile, alors que l’Ukraine et ses alliés cherchent à aboutir à un cessez-le-feu.
La récente visite de Donald Trump au Moyen-Orient a créé un réel écart entre les orientations des États-Unis et d’Israël.
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, est venu signer, à Nancy, le 9 mai, un traité de coopération renforcée avec la France. La pression russe à l’Est, et des hésitations américaines à l’Ouest, créent une nouvelle dynamique diplomatique européenne.
Depuis la mi-mars, les États-Unis ont déployé de très grands moyens aéro-navals dans le sud du Moyen-Orient. La mission est double : mener des frappes au Yémen et persuader l’Iran de l’intérêt d’un accord nucléaire.
Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Gérard Vespierre, analyste géopolitique pour évoquer notamment les conséquences géopolitiques des funérailles du pape François.
Qui aurait pu imaginer après l'incroyable mise en scène de la rencontre Zelensky-Trump, le 28 Février, à Washington, dans le bureau ovale, que leur prochaine rencontre se déroulerait ainsi....
Après que la 1ʳᵉ administration Trump est sortie en 2018 de l’accord nucléaire conclu avec l’Iran, la seconde essaie de revenir aux négociations. Quelle chance de succès ? Ces discussions ont lieu alors que le Pentagone a mis en place un vaste dispositif militaire à proximité de l’Iran. L’armée de l’air israélienne s’est également préparée à intervenir. Le régime iranien se retrouve dans une position difficile, à la fois en raison de sa situation intérieure et de ses récents revers extérieurs.
