Yémen : le conflit sans fin – L’échiquier mondial – RT France
Un des conflits les plus sanglants du XXIe siècle, la guerre au Yémen revient à la une de l’actualité internationale.
Un des conflits les plus sanglants du XXIe siècle, la guerre au Yémen revient à la une de l’actualité internationale.
Les E.A.U. disposent certes de grandes richesses pétrolières et gazières. Ils ont décidé depuis de nombreuses années, et dans le cadre d'un plan stratégique global, de faire rentrer leur pays dans l'ère post-industrielle. Diversifications économiques, ruée vers les nouvelles technologies, choix politiques audacieux, et évolutions sociétales internes, les propulsent dans cette modernité. Ils prennent de ce fait un rôle de leader dans le monde arabe, et s'affirment sur la scène mondiale.
Pour bien comprendre cette situation, il faut connaître les conditions qui conduisirent les Iraniens à la table des négociations en 2013. Ils y ont été contraints. La très difficile situation économique de l'Iran et les actions menées par Israël, contribuent fortement à leur retour aux négociations de Vienne. Naturellement ils ne peuvent le reconnaître, et peu d'observateurs en parlent ...
L'Afghanistan au bord du précipice « Décryptons [...]
Le Royaume Saoudien est marqué par son enracinement religieux, mais toutefois avec une séparation des pouvoirs entre l’État et la Religion. D'une situation de conservatisme, l'Arabie entreprend depuis quelques années une révolution silencieuse du statut de la femme. Elle s'accompagne d'un plan de transformation économique Vision 2030 lancé par Mohamed ben Salmane. La révolution énergétique vient s'ajouter à cette silencieuse transformation du Royaume.
Dans le cadre de cet accord, la Jordanie fournira de l'électricité solaire à Israël qui approvisionnera Aman en eau désalinisée. Les Émirats Arabes Unis participent à cet accord. L'esprit des accords d'Abraham se diffuse au Moyen-Orient.
Après avoir demandé la libération de l'opposant Osman Kavala, les ambassadeurs de plusieurs pays, dont la France, ont déclenché la colère du président Recep Tayyip Erdogan qui compte les déclarer «persona non grata» en Turquie. Pour l’analyste géopolitique Gérard Vespierre, il y a derrière cette décision du président turc un intérêt politique, puisque les prochaines élections présidentielles auront lieu dans 18 mois.
Ce plan s'inscrit dans la prolongation du plan Vision 2030, pour diminuer la dépendance du Royaume à l'égard du pétrole. Mohamed Ben Salmane annonce des investissements considérables pour la plantation de 100 milliards (!) d'arbres, la production d'hydrogène, et le développement des énergies renouvelables.
Le nouveau gouvernement, et le président Ibrahim RAÏSSI, font partie des plus radicaux du régime. Les négociations internationales sur le programme nucléaire tardent à reprendre. La situation économique est des plus difficiles, aggravée par plus de 450.000 décès liés au Covid. La classe moyenne est gravement paupérisée. Des affrontements intérieurs semblent inévitables.
La chute de Saddam Hussein, et l'existence d'une majorité Chiite,ont permis à l'Iran de dominer la politique et l'économie irakienne. Mais depuis 3 ans des forces intérieures se réveillent contre cette influence. Les pays voisins, les États-Unis, la France développent diplomatie et accords économiques pour désenclaver l'Irak. Les élections législatives vont être importantes. Téhéran sait qu'un recul réel en Irak, serait un très mauvais signal pour la pérennité de son propre régime.