Trump-Poutine Pourquoi une deuxième rencontre ?

La 1ère rencontre en Alaska avait laissé un goût d’inachevé pour Donal Trump. Rien de positif en avait résulté. Pour faire bouger la Russie, il devenait nécessaire de créer une pression nouvelle et globale. Le dispositif mis en place s’est appuyé sur 3 volets.

  • Premièrement augmentation de la pression militaire avec la possible fourniture de missiles à longue portée Tomahawk à l’Ukraine. Deuxièmement, demande à l’Inde d’arrêter ses achats de pétrole russe, apparamment accepté par Modi le 15 octobre. Troisièmement, accroîssement de la pression sur le régime vénézuélien, allié de Moscou, avec menaces d’interventions terrestres de la CIA. Maduro accuse Washington de vouloir le renverser. Vladimir Poutine décroche son téléphone le lendemain,16 octobre…
  • Cet appel a abouti à l’annonce d’une prochaine rencontre, à Budapest, entre les 2 présidents. La longueur de l’échange téléphonique (plus de 2 heures) a permis d’explorer les possibilités de débloquer la situation actuelle. La pression nouvelle et globale sur Moscou a permis cette avancée.
  • La Russie fait face à une situation nouvelle. Après 3 ans et demi de combats ses soldats n’ont toujours pas réussi à prendre le contôle total de l’Oblast de Donetsk. L’économie russe, n’est plus soutenue par l’accroissement des dépenses militaires. Le ministre de l’économie prévoit une entrée en récession. Le taux d’intérêt de la banque centrale à 17% gèle les investissements des entreprises et des particuliers. Les ventes d’automobiles ont chuté de 45% au 1er semestre. La réalité finit toujours par se manifester.

Espérons que les résultats de l’étape de Budapest seront plus positives que ceux d’Anchorage.

Intervention du 17 octobre 2025 sur TV5 Monde.