Jusqu’où ira Erdogan ?
Ekrem Imamoglu, devenu maire d’Istanbul en 2019, après l’annulation d’un premier scrutin gagné, est devenu avec son parti, le CHP, l’opposant national à Erdogan.
Ekrem Imamoglu, devenu maire d’Istanbul en 2019, après l’annulation d’un premier scrutin gagné, est devenu avec son parti, le CHP, l’opposant national à Erdogan.
La possibilité de voir l'Iran se doter d'une capacité nucléaire militaire, a toujours constitué pour les Etats-Unis et Israël une situation totalement inacceptable. L'enrichissement d'uranium, par Téhéran, à des taux proches de la "qualité militaire" de 90% concrétise le risque. Jamais le Pentagone n'a réuni autant de moyens militaires proches des frontières iraniennes: deux porte-avions et leur escadre d'accompagnement, des escadrons de chasseurs bombardiers supplémentaires, dans les bases de la région, et le tiers de leur flotte de bombardiers furtifs B-2 présents sur la base de Diego Garcia, dans l'Océan Indien. Jusqu'où Donald Trump est-il capable d'aller?
Le nouveau président des Etats-Unis n'avait nullement évoqué dans sa campagne l'objectif d'intégrer le Canada et le Groënland comme nouveaux Etats de l'Union. Premier étonnement mais plus étonnant encore est sa façon de procéder.
Totale différence d'implication des 2 pays. Totale différence dans leur rapport au temps... Les USA sont pressés, la Russie a tout son temps. Le négociateur américain, Steve WITKOFF est un promoteur immobilier, initialement en charge du Moyen-Orient (!) Le responsable du dossier ukrainien, le général Keith Kellog (80 ans) est absent...
Telle pourrait être résumé le discours que nous entendons dans toute l’Europe, depuis les menaces américaines de suspendre leur assistance militaire et de renseignements à l’Ukraine. Le repli du parapluie américain pendant quelques jours a suffi à déclencher une tornade sécuritaire sur tout le continent européen.
Deux heures d'entretien constituent un assez long échange. Le seul arrêt des bombardements sur les installations énergétiques et les infrastructures constituent un très faible résultat. Un échange de prisonniers a suivi, mais d'autres avaient déjà eu lieu.
Ukraine: une trêve très très partielle [...]
La compréhension de la conférence de presse surréaliste Trump-Zelensky-Vance nécessite de bien connaître la stratégie présidentielle : surprendre et pousser ses arguments à l’extrême. On sait alors que la forme cache le fond. Les relations ne sont pas interrompues entre l’Ukraine et les États-Unis, elles sont temporairement suspendues. L’agitation est créée pour faire venir plus facilement les Russes à la table de négociation. Zelensky a totalement résisté, donc son peuple lui pardonnera les concessions ultérieures. L’entrevue entre Charles III et Zelensky fait apparaître la Grande-Bretagne mais aussi… le Commonwealth. Le Canada était présent, et l’Australie a accepté de mobiliser des troupes pour garantir la paix.
Un moment de stupeur a envahi les salles de rédaction et les téléspectateurs au cours de la conférence de presse réunissant Trump et Zelensky. Au lieu d’une signature d’un accord commercial, on a assisté à une interruption de communication entre deux États.
Après 36 mois de guerre, plus de 500 000 morts et blessés, “le début de la fin de ce conflit” est profondément attendu par la population ukrainienne, russe, mais aussi par le monde entier. Mais hélas, il fallait qu’une situation soit acquise, une réelle stabilisation du front.