Les relations diplomatiques entre les deux pays, très anciennes, ont été interrompues à 2 reprises, de 1987 à 1991, et depuis 2016. Elles viennent d'être rétablies. -Cette signature à Pékin, redonne à la Chine, pour la 2ème fois en moins d'un mois, une image de "pacificateur international", après ses bons offices dans la guerre Russie-Ukraine. - Sur le fond, il ne s'agit pas d'un rapprochement, mais d'un rétablissement de relations diplomatiques normales et historiques. De profondes divergences demeurent. - L'annonce de l'acquisition de chasseurs Sukhoï 35 russes par Téhéran ne peut qu'inquiéter Riyadh et Tel-Aviv. Leurs armées de l'air, respectives, resteront infiniment supérieures aux capacités iraniennes, après cet achat.

- Comme la Belgique, notre pays est soumis au chantage iranien, à travers l'arrestation et la détention, non justifiées, de 4 de nos concitoyens. Le pouvoir iranien veut peser sur la position française dans le cadre des négociations nucléaires... - La République islamique d'Iran dès sa naissance a pratiqué les arrestations arbitraires. Souvenons-nous de la détention des 52 membres de l'ambassade américaine à Téhéran, pendant ....444 jours....! - Téhéran se moque de l'Etat de droit. De nombreux pays européens, Les Etats-Unis, le Canada ont été victimes de cette situation. La réponse occidentale doit être concertée et globale. Aider le peuple iranien qui veut, depuis des mois, se débarrasser de ce régime, et établir un État de droit, constitue une réponse possible.

Après un vote très favorable du Parlement Européen, le Conseil des Ministres des Affaires Étrangères n'a prononcé que des sanctions contre l'armée idéologique du régime iranien. Les nombreux otages européens indûment détenus par Téhéran, ont pu faire reporter cette décision. Un geste de Téhéran suivra-t-il ? Les révoltes en cours peuvent s'étendre. Les forces économiques finiront-elles par appuyer le mouvement? Des leaders sortiront-ils de l'ombre? Des dynamiques supplémentaires seront essentielles pour renverser le régime.

Le pouvoir politique et religieux sait depuis des années qu'il aura à se confronter au peuple. Le système n'a aucune volonté de s'adapter. Le pouvoir en Iran ne travaille pas pour le peuple, c'est le peuple qui doit travailler pour le pouvoir. Le régime se trouve donc dos au mur. Téhéran a créé l'an dernier un gouvernement de combat avec Raïssi président et plus de la moitié des ministres issus des Gardiens de la Révolution. Hélas, ce combat s'annonce sanglant.

Téhéran a demandé au Qatar d''arrêter des supporters iraniens exprimant leur opposition au régime. Les relations diplomatiques entre les 2 pays ont 50 ans, et ils exploitent en commun le plus grand champ gazier du monde. Cela crée des liens ... Les États-Unis vont-ils agir dans la coulisse pour empêcher ces extraditions ? Avant le match Iran -États-Unis, le site de l'équipe américaine fait apparaitre un drapeau iranien, sans son emblème central, mis en place par le régime de la République islamique,et remplaçant le célèbre "Lion au sabre"...